La bijouterie à travers les âges

Depuis toujours l’homme entretient avec les matières précieuses un relation particulière, faite tour à tour de symbolisme, d’esthétisme et d’avancées technologiques. De l’artisanat d’art à l’impression 3D en passant par l’époque industrielle, découvrez la fabuleuse aventure de nos métiers…

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Le temps de l’échange

Si les premiers bijoux découverts remontent au début de la préhistoire (il y a 100 000 à 135 000 ans), l’antiquité marque le premier virage important de l’histoire de la bijouterie avec la découverte du métal, et notamment de l’or.

Les techniques d’orfèvrerie se développent et le bassin méditerranéen voit fleurir les centres de bijouterie. Les artisans bijoutiers migrent ensuite vers d’autres comptoirs commerciaux pour accroître les échanges.

Forts de leur expérience, ils emportent avec eux un savoir-faire et des techniques qui se perfectionneront au fur et à mesure de leurs voyages. Les parures, de plus en plus travaillées et précieuses, s’ornent de pierres de pays lointains (lapis lazuli, jaspe, cornaline…) et deviennent un symbole de puissance pour ceux qui les portent.

XVIIIe

L’Âge d’or de la joaillerie

La découverte de l’Amérique a mis à jour de nouvelles mines de diamants et les Temps Modernes démocratisent l’utilisation de cette pierre. La « reine des pierres » n’est plus réservée aux princes, rois ou à l’Église.

En parallèle, de nouvelles techniques bouleversent le monde de l’orfèvrerie. Deux spécialités vont alors se distinguer peu à peu : la bijouterie (travail du métal) et la joaillerie ( taille et art d’assembler les pierres précieuses).

Saphirs, rubis, grenats ou topazes sont de plus en plus utilisés, ce qui libère l’imagination des créateurs qui inventent de nouvelles tailles, multipliant le nombre de facettes. L’invention du strass (verre au plomb) permet aux plus modestes d’acquérir des bijoux.

À partir de cette époque et des années qui vont suivre, de grands joailliers français se lancent sans savoir qu’ils deviendront les grandes maisons d’aujourd’hui (comme Chaumet en 1780, Cartier en 1847, Van Cleef and Arpels en 1896…).

XXe

Le style Art déco

Malgré un coup dur durant la 1ere Guerre Mondiale puisque or et artisans sont mobilisés pour servir l’effort national, la bijouterie connaît un nouvel essor au Xxeme siècle. Le mouvement des Arts Décoratifs porte le bijou au rang d’œuvre d’art et la découverte de nouveaux gisements d’or permet le développement d’objets précieux en masse.

Parallèlement, les bijoux dits « fantaisie » entrent dans la vie quotidienne et de nouveaux matériaux moins nobles sont utilisés tels que le cuivre ou l’aluminium…

1950

3 secteurs émergent

La seconde Guerre mondiale paralyse à nouveau l’industrie du bijou, mais l’essor économique qui suit lui permet de reprendre rapidement un nouvel envol.

La fabrication de bijoux contemporains se divise à présent en 3 catégories bien distinctes : la joaillerie (matériaux prestigieux), la bijouterie fantaisie (bijoux éphémères) et la bijouterie artisanale (pièces uniques, mini séries)

1989

Création S. Meric

Création de S. MERIC, artisan bijoutier.
C’est dans un atelier de 8m2 à Balma que Stéphane MERIC fait ses début.
Aujourd’hui, la bijouterie a grandi, s’installant aussi au pied de la cathédrale d’Albi. Gardien des valeurs ancestrales de la joaillerie, S. MERIC n’en est pas moins un précurseur, puisqu’en 2012, il est un des pionniers de la création 3D.

00’s

Un nouveau tournant

Virage technologique : création 3D, impression 3D
Ouverture d’un pôle dédié "nouvelle technologie"
Création / impression 3D
Découpe haute précision
Découpe/gravure 2D